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10 juin 2011 5 10 /06 /juin /2011 07:55

Auguste est un rude wep.

Les filles, c'est sa vie.

Inventer, aussi.

Auguste se veut Don Juan et créateur.

Auguste est un rude wep.

Ce concours Miss Facebook, c'est son idée.

Il m'a demandé un service : réceptionner les candidatures des filles (photo du profil facebook + un topo de 200 mots  pour se présenter).

En tant qu'organisateur et juge unique, Auguste a assez à faire.

Auguste s'imagine aussi que je n'ai rien à f…

Enfin.

Auguste est un rude wep.

Et je guette ma boîte de réception.

seven-dessin-JFB-juin-10.jpg


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9 juin 2011 4 09 /06 /juin /2011 08:03

Oui, on succombe bien sûr. Il y a alors deux façons de trépasser.

Par strangulation, vous l'aviez deviné.

Mais aussi par compression. Même si c'est plus rare. Réservé à quelques-uns.

Peu d'informations circulent sur cette alternative.

Vous allez vite comprendre.

Plantez-vous devant un fraisier.

Pendez-vous.

Attendez.

Sans penser à l'étranglement.

Ni à l'étirement.

Ah.

N'est-ce pas que ça change tout.

Oui, vous vous ratatinez.

Ne pas poursuivre l'expérience exagérément. 

seven-tableau-17-video-juin-9.jpg

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8 juin 2011 3 08 /06 /juin /2011 19:29

Igor est un sacré lascar. Mais peu de ses amis le savent.

Igor est un type qui rêve et c'est un genre qui séduit.

Igor se revendique utopiste. Il le dit, il insiste, "sous les pavés, la plage", c'est tout lui.

Las, Igor n'a pas le moyen de ses ambitions.

Peut-être est-ce la raison pour laquelle des chimères, il invente.

Parmi celles-ci, il conçoit des règlements. Qu'en prosélyte (le coeur sur la main, ce gars), il applique.

Exemple : Igor fréquente les églises parce que l'idée que la vie soit éternelle lui convient. Euphorique en ces lieux, il achète des cierges. Non pour saluer qui que ce soit (il n'y croit pas), mais parce que l'idée de l'éternité, ça lui va.

Mais Igor discute les prix affichés. Au prétexte qu'ils sont "recommandés". Au prétexte qu'il faut savoir ce que l'on veut et, par conséquent, le vendeur doit l'énoncer clairement.

Igor paie toujours les cierges à un prix qu'il a négocié avec ses principes (qui sont des rêves, eux aussi). A un tarif qu'il a établi lui-même.

Première entourloupe dans cet exemple, tiré au hasard de la vie d'Igor.

Puis Igor dévisse les troncs et récupère les offrandes.

Deuxième entourloupe dans cet exemple, tiré au hasard de la vie d'Igor.

Pour ce typique indigène du pays des Bisounours, le rêve, il n'y a que ça de vrai.

four-tableau-JFB-juin-8.jpg


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7 juin 2011 2 07 /06 /juin /2011 18:20

Pourquoi enfonce-t-on au grand galop des portes ouvertes ?

Pourquoi réinvente-t-on le fil à couper le beurre ?

L'eau chaude aussi, tant qu'on y est.

Le doigt d'honneur -qui est un vilain geste- de l'un ou de l'autre va-t-il nous faire pousser des cris d'orfraie ?

S'il est une façon de communiquer discutable, pourquoi faut-il qu'il soit plus discutable aujourd'hui qu'hier ?

Qui a décidé d'inviter à débattre courtoisie maintenant ?

A la table de mai 2012, y aura-t-il de la place pour Madame Dugenou ?

Et ses petits emm… mesquins.

five-dessin-customise-JFB-juin-6.jpg



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6 juin 2011 1 06 /06 /juin /2011 09:58

Pauvre Igor. 

Ses amis lui ont fait un sort.

Profitant de l'actualité, ils lui ont dit tout ce qui n'allait pas chez lui.

L'air de rien.

Les fourbes.

C'est d'ailleurs bien parce qu'ils ont agi par derrière, en dessous, qu'Igor les a réinvités.

Quelle courge.

Sacrée patate.

Flageolet, va.

seven-dessin-JFB-juin-6.jpg

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5 juin 2011 7 05 /06 /juin /2011 08:04

En politique, Madame Dugenou ne s'y retrouve pas.

En économie non plus.

En Internet, je ne vous dis pas.

Mais Madame Dugenou, qui habite où l'on ne va pas, sauf pour se distraire pendant les vacances, a du bon sens.

Pour qu'elle le fasse chauffer, il faut lui parler sim-ple-ment.

Et des choses du quotidien.

Au bon moment.

La friponne.

Sans en avoir l'air.

Sinon, elle perd ses bas.

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4 juin 2011 6 04 /06 /juin /2011 22:47

C'est mal poser la question. Enfin, incomplètement.

Localiser Madame Dugenou est -qui sait- moins important que de savoir ce qu'elle a dans la caboche.

Eh bien, nous qui l'avons rencontrée, ce n'est pas joli-joli.

Dans la cafetière, Madame Dugenou n'a que des tracas.

Et petits avec ça.

Les fins de mois, les mi-mois et les crédits.

Les célébrités aussi, en cachette.

Marcel, non, Marcel, elle s'y est habituée.

Bref, Madame Dugenou est partout.

A côté de chez vous.

Chez vous.

Parfois avec Monsieur Dugenou (Marcel).

Chez nous.

Sauf à Paris.

Vous voyez bien que la situer était accessoire.

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4 juin 2011 6 04 /06 /juin /2011 09:42

Il s'est assis sur le trottoir détrempé. Depuis trois jours qu'il pleuvait à vache qui pisse.

Ses copains, verre à la main, le hèlent. Il les a plaqués au bistrot. Abandonnant aussi son verre.

"C'est pas grave…".

"Une de perdue, dix de retrouvées…".

"Allez, viens boire un coup…".

"Elle vaut pas la peine que tu chiales…".

Il ne bouge pas les fesses du bitume détrempé.

Tête dans ses mains, dont les doigts frottent ses yeux rouges, il ne manquait plus que du sable pour épaissir ses larmes, fichue coïncidence, que le hasard est cruel.

Ses copains, verre (un autre) à la main, renoncent à le l'appeler.

Ils ne le voient pas se lever.

Il a vingt ans.

Un téléphone.

Il marche à grandes enjambées.

En composant un sms à Marjorie.

"Reviens, je n'ai plus d'essence dans mon scoot. Je t'aime. Si tu peux penser au parapluie".

three dessin JFB juin 4



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3 juin 2011 5 03 /06 /juin /2011 13:49

Où sont passés les internautes ?

La Toile dort. Depuis jeudi.

Le fil info, les blogs, les réseaux sociaux… ne bougent plus.

Comme si la canicule au Nord avait expédié les "acteurs" du web sur les plages.

Et les orages du Sud les avaient charriés dans les musées.  

Au pont de l'Ascension, Internet nous boudons.

Pour une respiration IRL.

Il n'y a que les cloches pour se connecter.

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2 juin 2011 4 02 /06 /juin /2011 22:56

Voilà ce que l'on m'a lancé à la figure.

"Dégage".

Je suppose qu'il y avait un point d'exclamation, derrière l'impératif.

Mais je ne serais pas formel.

Au quotidien, il faut être prudent.

Donc, "Dégage" que l'on m'a dit (assez fort, le ton était assez fort, je veux dire rugueux aussi).

J'étais chez moi, les fesses sur le canapé.

Je suis souvent les fesses sur le canapé, chez moi.

Ce "dégage" m'a surpris.

Longtemps je serais resté interdit.

Interloqué, j'aurais pu durer.

J'ai tenté d'expliquer ma position… rétive, en somme.

Mais non.

Elle ne m'en a pas offert la possibilité.

Elle se fichait de mon point de vue.

Ah.

J'ai bredouillé.

Pour proposer un débat.

J'ai cherché une brèche.

Non plus.

Elle a fait celle qui n'avait plus le temps pour rien.

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