Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
1 décembre 2010 3 01 /12 /décembre /2010 11:53

Trouvez-moi une ville qui n'ait pas son "marché de Noël".

Allez.

J'attends.

C'est bien ce que je pressentais : ça n'existe pas.

"La population les attend", dit-on.

Ah.

Pourquoi ?

"Parce que l'on y trouve des producteurs de pâté d'autruche".

"Parce que l'on y trouve des créateurs de bijoux vraiment originaux".

"Parce que l'on y trouve des fabricants de sabots en bois".

"Parce que l'on y trouve des écharpes du Népal".

Et cetera.

Dont : 

"Parce que pour mémé, qu'est-ce qu'on va bien pouvoir acheter ?".

Voilà pourquoi mémé trouve chaque année au pied du sapin un bocal de pâté d'autruche OU un bijou vraiment original OU une paire de sabots en bois OU une écharpe du Népal.

Et cetera, tant que mémé est là.

Les marchés de Noël, ça dépanne tout le monde.

Oui, tout-le-monde.

Y compris mémé, qui a de moins en moins peur de rater le Noël suivant. 

 

dessin-JFB-decembre-1.jpg

Partager cet article
Repost0
30 novembre 2010 2 30 /11 /novembre /2010 18:40

J'en suis tout ébaubi.

Pour tenir le coup, je me raccroche à l'idée que personne ne peut jamais se mettre à la place de qui que ce soit.

Avec la meilleure volonté du monde, vous n'êtes pas dans ma situation. Et pourtant, je me doute bien que la volonté ne vous manque pas et de quelle qualité, s'il vous plaît, mais du premier choix. 

Figurez-vous.

Hier soir, mon blog m'a demandé si lui et moi, on pouvait "faire le point".

Louche, déjà.

Mais si je commence à refuser le moindre dialogue avec lui, au prétexte que j'ai l'impression que, où va-t'on ?

"Ok", je lui ai dit "ok" (d'une voix mal assurée).

Voilà, en résumé, le dialogue qui a suivi :

"- B. le Blogueur, y as-tu pensé ?

- A quoi, Le blog ? (je me suis défendu de l'appeler Monsieur)

- A la nouvelle année.

- Pas spécialement. Elle arrivera en son temps.

- Comme ça ?

- Comment ça, "comme ça" ?

- Sans marquer le coup ?

- Pourquoi faudrait-il que je marque le coup ? Qu'est-ce que ça m'apporterait ?

- Une assurance.

- J'en ai déjà des tas, d'assurances. 

- Pour tout ?

- Non. Il y a des tas de choses contre lesquelles je ne peux pas me protéger. Il n'y a pas de contrat pour ces choses-là.

- Et si je t'apprenais que tu peux te prémunir d'une de ces choses-là ?

- Sans doute que je signerais le contrat qui va avec. 

- Donc, là, tu marquerais le coup ?

- Sans doute, oui. Mais de quoi pourrais-je me protéger en ignorant qu'il existe pour ce quoi une protection ? Et surtout… comment ?

- Je crois qu'en répondant à ta seconde interrogation, je répondrai aussi à la première.

- Alors, je fais comment ?

- Tu n'oublies pas mes étrennes. 

-…

- Tu vois bien que tu sais à quel danger tu échappes comme ça.

- Non ?

- Si".

Retourné. Je suis retourné.

 

dessin-JFB-novembre-30.jpg


Partager cet article
Repost0
29 novembre 2010 1 29 /11 /novembre /2010 18:29

Si le Père Noël s'y connaît en affaires, ça va changer beaucoup de choses.

Déjà pour sa retraite de Père Noël, à lui.

Mais pas seulement… Scenario catastrophe.

 

Partager cet article
Repost0
28 novembre 2010 7 28 /11 /novembre /2010 13:09

Vous les avez forcément vues, ces caisses automatiques.

Dans votre supermarché ou dans votre hypermarché.

C'est vous qui tenez la "douchette".

Pour que la caisse automatique lise le code-barre.

Vous jouez à "l'hôtesse de caisse" ET au client.

Les caisses automatiques vous débitent des "instructions".

Toujours les mêmes. Sur un ton qui ne change pas. 

Sauf que.

Si les "hôtesses de caisse" (les vraies), qui ne peuvent déjà pas refuser les horaires saucissonnés, ne refuseront pas non plus de vous faire la note de vos achats les dimanches "exceptionnellement ouverts en raison des fêtes de fin d'année", les caisses automatiques, si.

C'est le président d'un syndicat (séditieux, forcément) des caisses automatiques qui le dit.

Motif principal de cette opposition ?

L'envie, pour ces machines, d'un peu de fantaisie.

Force de leur mouvement ?

Ces machines ne sont pas sensibles à la nécessité.

tableaux-JFB-novembre-28.jpg

Partager cet article
Repost0
27 novembre 2010 6 27 /11 /novembre /2010 18:50

 

Cher Père Noël,

Oui, c'est encore Le blog

Deuxième missive que je t'adresse.

Dommage que tu ne lises pas le courrier que l'on t'envoie.

Dommage surtout que tu réclames haut et fort que l'on t'écrive.

Faut-il que tu manques de papier brouillon (tous tes correspondants n'écrivent au recto ET au verso) et-ou de papier pour assouplir tes chaussures neuves et-ou de papier pour allumer du feu dans ta cheminée et-ou que tu aies entrepris de faire fortune en vendant tout ce papier au poids (bon courage en passant).

C'est bien pourquoi je t'envoie cette lettre sans rien dedans.

Le blog.

 

dessin-JFB-novembre-27--2-.jpg







 

Partager cet article
Repost0
27 novembre 2010 6 27 /11 /novembre /2010 09:31

Cher Père Noël,

Je sais bien que tu n'auras pas le temps de lire tous les courriers qui te seront adressés.

Si ça se trouve, je t'écris donc pour rien.

En même temps, j'ai toujours pensé que quand on écrivait au Père Noël, c'était d'abord pour soi. Non pas qu'il faille écrire pour soi au lieu d'écrire pour être lu et encore heureux. Mais, vois-tu, le Père Noël, je n'y ai jamais trop cru. 

Je ne dis pas que tu n'as pas ton utilité. Et je serais mal placé pour le prétendre puisque je t'écris, déjà.

Je te vois comme un symbole, si tu veux.

Pour ma part, j'aurais préféré écrire à la lune, mais c'est moins la saison.

Bref, j'en viens à l'objet de mon courrier.

Pour Noël, je voudrais que tu me trouves un autre blogueur (*).

Ça devrait être dans tes cordes. 

Même si tant que tu ne l'as pas mis dans ta hotte, l'affaire n'est pas dans le sac.

Voilà, c'est tout.

Non, pas d'orange, merci. 

Pas de wii non plus, si tu crois que je suis le genre de blog à gaspiller son temps.

Je te souhaite bon courage pour ta tournée.

Bon, mon adresse, tu l'as.

Le blog.

Cher Père Noël,

Je sais bien que tu n'auras pas le temps de lire tous les courriers qui te seront adressés.

Si ça se trouve, je t'écris donc pour rien.

En même temps, j'ai toujours pensé que quand on écrivait au Père Noël, c'était d'abord pour soi. Non pas qu'il faille écrire pour soi au lieu d'écrire pour être lu et encore heureux. Mais, vois-tu, le Père Noël, je n'y ai jamais trop cru. 

Je ne dis pas que tu n'as pas ton utilité. Et je serais mal placé pour le prétendre puisque je t'écris, déjà.

Je te vois comme un symbole, si tu veux.

Pour ma part, j'aurais préféré écrire à la lune, mais c'est moins la saison.

Bref, j'en viens à l'objet de mon courrier.

Pour Noël, je voudrais que tu me trouves un autre blogueur (*).

Ça devrait être dans tes cordes. 

Même si tant que tu ne l'as pas mis dans ta hotte, l'affaire n'est pas dans le sac.

Voilà, c'est tout.

Non, pas d'orange, merci. 

Pas de wii non plus, si tu crois que je suis le genre de blog à gaspiller son temps.

Je te souhaite bon courage pour ta tournée.

Bon, mon adresse, tu l'as.

Le blog.

(*) Ça court les rues et c'est gratuit.

 

dessin-JFB-novembre-27.jpg

Partager cet article
Repost0
26 novembre 2010 5 26 /11 /novembre /2010 14:15

C'est chic, mais il ne faut pas.

C'est chic de me dire que des trucs comme ça arrivent à tout le monde, mais c'est me mentir.

Donc je crois qu'il ne vaut mieux pas.

Pour enfiler des chaussettes dépareillées, je vous suis, c'est une maladresse courante.

Essayer d'ouvrir une voiture qui n'est pas la vôtre, c'est également commun : il suffit que votre véhicule et l'autre soient des modèles identiques, peints de la même couleur. 

Ok.

Mais bloguer ailleurs que sur son blog ?

Vous voyez bien que, des exemples de bévues pareilles, vous n'en avez pas tant que ça.

Pas une alarme ne s'est enclenchée.

Pas un clignotant ne s'est allumé.

A la marge, j'en déduis que l'on peut se protéger et se surprotéger, on n'est ja-mais à l'abri de tout.

dessin-JFB-novembre-26.jpg

Partager cet article
Repost0
25 novembre 2010 4 25 /11 /novembre /2010 13:23

"Impayables".

"Les têtes pensantes de Pôle emploi sont impayables".

Voilà ce qui se dit souvent (et de plus en plus souvent). Au sujet des "ateliers" organisés dans les agences Pôle emploi.

Oui, pour le savoir, il faut fréquenter des chômeurs, brrrr…

Il existe des tas d’ "ateliers" (oui, pour le savoir, il faut… et patati et patata).

Parmi ces "ateliers", les "sans emploi" parlent plutôt des "ateliers CV".

Les jours gais, les chômeurs se bidonnent; les jours chagrins, ils s'amusent moins.

Le rire est finalement très lié à la météo.

Pourquoi les chômeurs commentent-ils tout particulièrement ces "ateliers CV" ?

En gros, ils disent que même bien présenté, un CV, ça ne change pas la réalité : ni l'âge, ni la formation carencée, ni les trous d'air dans un parcours (inexplicables  à aucun employeur potentiel car précisément, s'il embauche, ce n'est pas pour se compliquer la vie et perdre du temps, c'est idéal pour se compliquer la vie) et cetera.

Alors la dernière blague, c'est de prétendre que chez Pôle emploi, ils vont bientôt inventer les "ateliers blogs".

Pourquoi ?

Pour - petit à petit, cela va sans dire - remplacer les "ateliers CV".

En effet, sans trop s'appliquer, les chômeurs pourront enfin changer la réalité.

C'est vrai qu'il n'y avait que les chômeurs pour pouvoir imaginer cette vanne.

Car ils ont tout leur temps.

Et souvent, on le sait bien, mauvais esprit.

dessin-JFB-novembre-25.jpg

 

 

Partager cet article
Repost0
24 novembre 2010 3 24 /11 /novembre /2010 13:16

Que d'émotion avec cette malheureuse dame qui s'est enfermée à clé dans sa salle de bains.

En même temps, l'histoire est bien triste.

Sans évoquer le fait que la malheureuse aurait tapé contre les murs sans être trop longtemps entendue : le hasard est cruel…

Quant aux conséquences sur la dame enfin libérée, mieux vaut ne pas se risquer à les mesurer (à moins de vouloir se faire mal) : jamais il n'a été question d'elle sans que l'on précise qu'elle soit "vieille", et d'une.

Reste que si son histoire prend aux tripes, elle n'est pas si exceptionnelle qu'on veut bien le croire. Pourquoi d'ailleurs faudrait-il qu'elle soit exceptionnelle pour davantage émouvoir ? 

Non, encore cette nuit, mon voisin du bas a tambouriné contre la porte de sa chambre. C'est la dixième nuit qu'il me fout par terre. Bien sûr qu'il s'est claquemuré lui aussi par inadvertance. Je peux d'autant plus avancer l'explication qu'elle a déjà servi deux fois (il y a sept ans et il y a deux ans, il a déjà fait le coup).

Deux mots sur mon voisin du bas : dans les trente ans, peut-être même pas. Les deux dernières fois, il m'a expliqué que la poignée se coinçait parfois, uniquement côté intérieur (pourquoi me l'avoir expliqué deux fois ? Mystère). Pour que l'affaire tourne mal, il suffisait d'un courant d'air associé à un déplacement de la brique qui sert à bloquer la porte ouverte.

Ce type a du boulot, des potes, une voiture, bref, une vie tout ce qu'il y a de plus normale. Les nénettes, direz-vous. Mais côté nénettes aussi, tout va bien. On ne va pas lui reprocher de ne pas vouloir les supporter chez lui. Mais, dehors, il en fréquente, plutôt même pas mal. Chacun s'organise comme il l'entend, n'est-ce pas.

Voilà un type comme vous et moi.

Certes, il se débrouille assez mal pour se retrouver enfermé dans sa chambre.

Et alors ? Personne n'en fait un fromage.

Comme quoi, l'émotion, ça ne se comprend pas en claquant des doigts.

dessin-JFB-novembre-24.jpg

Partager cet article
Repost0
23 novembre 2010 2 23 /11 /novembre /2010 16:26

Les coach(e)s sont des farceurs.

"L'important, c'est d'y croire", c'est leur rengaine.

Si ce n'était que cela. Non, c'est aussi une fable.

"Y croire", est-ce "l'important" ?

Je propose que non.

"Y croire", est-ce confortable ?

Je dirais que ce n'est pas négligeable, mais ce que n'est pas le principal.

 

dessin-JFB-novembre-23-.jpg

 

 

Partager cet article
Repost0